mardi 3 mai 2016

Coup de coeur de Karine



Laissez moi d’abord vous faire une petite description de ce fameux monstre poilu : ce qui frappe c’est sa laideur, son étrangeté : son nez ressemble à une immense carotte, de ses oreilles partent deux bras immenses qui lui permettent d’attraper ses proies (exclusivement des souris). Il est recouvert de poils,  mais ce qui frappe, c’est sa tête énorme, directement posée sur ses petits pieds ridicules qui l’empêchent de courir et de quitter sa sombre caverne perdue dans la forêt.
Bien sûr, il voudrait bien manger des gens, et tous les jours, il dit :
« Le premier qui passe, je le mange! »
Jusqu’au jour, ou justement, un roi se perd dans la forêt et se fait attraper. S’ensuit alors un marché  ou le roi bien malgré lui, devra ramener sa propre fille Lucile.

Ce conte écrit par Henriette Bichonnier et illustré par Pierre Elie Ferrier, dit Pef est devenu un classique de la littérature jeunesse depuis sa parution en 1982 par Gallimard dans la collection Folio Benjamin.

L’humour présent tout au long du texte avec ces jeux de mots potaches rend le texte hilarant. Les illustrations de Pef nous font rire dès la première page avec l’aspect ridicule du monstre, le roi lui même n’est pas très crédible sur son cheval recouvert d’une couverture jaune à pois bleus, et la petite Lucile, princesse insolente tirant sur les poils du monstre est craquante! Le tout avec ces couleurs vives, voire pétantes accentue la drôlerie des personnages. C’est une version plus moderne de « La belle et la bête » et les enfants ne s’en lassent pas !

À dévorer dès l’âge de 6 ans ! Poils aux dents !

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